mercredi 9 décembre 2015

Halim

Ce soir. J’ai réussi à négocier les quelques 33 ans que ma barbe a pris pour virer du noir au blanc poivré.
Il y a 33 ans, je suis parti en France en laissant Halim Jurdak sur le tarmac des Beaux-Arts. 
Mais, j’ai emporté avec moi son leitmotiv : « il y a de la qualité ».
Ce soir, je retrouve la qualité et son géniteur.
Halim Jurdak, tu as déclenché une nostalgie aigue. Tu m’as rappelé Paul Guiragossian. Et retrouvés, les meilleurs souvenirs.
On était des mines de plomb. Vous étiez le papier Canson.

Et si Joseph Abou Rizk mourrait

« Je mets ma main dans ma poche et je ne trouve pas mon paquet de cigarettes. Étonné, je me disais que la marque de mon costume était mauvaise. Puis, avec un petit recul, je me rends compte que la veste n’avait pas été fabriquée avec des cigarettes dedans.
Ma vérité à moi est une autre réalité. Une veste sans cigarettes est-elle une veste pour une autre personne ? ».
« Joseph Abou Rizk, Institut National des Beaux-Arts, 1980 »
Joseph (Abou Rizk) est parti. Paul (Guiragossian) aussi. Et une grande partie de nous. Surtout.
31 décembre 2014

Être. À propos de Charlie et autre Charlie

En quelques jours, le monde a changé.
Il a pris un visage qui ne peut qu’effrayer le plus simple des humains après avoir alerter le plus aguerri des humanistes.
Nous l’avons vu à la télé. Un autre fléau de la communication. Sur twitter, face book, instagram… Et quoi encore.
Cette fenêtre ouverte sur le monde par le biais des nouveaux moyens de banalisation de la violence et de la mort a montré ce côté effrayant qui nous oblige à nous délecter face à une tuerie en direct ou une allégresse.
La mort se marie à la joie, pour le bonheur de la mondialisation. 

samedi 5 décembre 2015

Silence

Les formes se taisent en racontant leurs silences.